Une bouteille à l'espace.

Le Golden Record, cet espoir lancé comme l'incroyable idée que l'on puisse se rencontre, la poétique d'une possibilité, qui sait ? Qui sait ?

Les voilà partis depuis 38 ans au dos des sondes Voyager 1 et 2, les voilà sortis du système solaire, du moins de l'héliosphère. Mais derrière le pari scientifique de ces sondes on voit bien dans ces disques de cuivre recouverts d'or (et qui tentent de rassembler ce qui fait "l'humanité" grâce à des sons, des voix, des poèmes et des chansons), on voit bien qu'une candeur enfantine, un espoir lumineux et enthousiaste existe et s'agrippe pour donner du sens aux existences.

CosmoPlanete! se veut le témoin sensible de ce désir, de ce besoin affectif et intellectuel de savoir, d'essayer la rencontre et l'ailleurs, d'oser imaginer cette possibilité comme une avancée.

Partir à la rencontre, sauter dans le vide et jeter une bouteille à l'espace en espérant qu'un jour... car même si cela n'arrive pas, le sentiment de l'avoir fait donne en soi et à nos rêve une réalité.

On en avait déjà parlé ici

Recherches & rencontres

Dans toute recherche pour inventer un spectacle existe la sérendipité. La belle notion des hasards joyeux et inattendus. Des choses qui arrivent sans crier gare, tout simplement.

Voilà donc la formidable association SIRIUS info à qui appartient ce beau planétarium itinérant et gonflable.
Des passionnés d'astronomie et de partage, puisqu'ils organisent des sessions didactiques sur le ciel, le notre ou celui des Esquimaux...

Quatre hommes poursuivaient un ours. Celui-ci finit par fuir en grimpant dans le ciel et les chasseurs décidèrent de le suivre. Au fur et à mesure qu'ils montaient de plus en plus haut, un des Inuits échappa une de ses mitaines et décida de retourner sur Terre pour la chercher. Les autres chasseurs continuèrent leur poursuite dans le ciel et on peut encore les voir aujourd'hui, l'un derrière l'autre, poursuivre l'ours.

Cette histoire nous est parvenue grâce à l'Inuit qui est revenu sur Terre chercher sa mitaine.

Inuits de l'est de l'Arctique canadien et qui met en vedette les trois étoiles du baudrier d'Orion

A vrai dire, c'est une expédition que cette construction de spectacle, à se confronter aux problèmes qui surgissent, aux questions techniques qui apparaissent (comme par exemple ce son qui rebondit et rebondit et rebondit dans le dôme...).

Mais voilà bien le plaisir d'exploration ! Une mise en abîme puisque CosmoPlanete ! est à la recherche du désir qui pousse à aller au-delà, par delà les frontières du connu ou du visible. Les frontières intérieurs comme extérieurs d'ailleurs, d'ailleurs.
Aller là bas, essayer de toucher du doigt ce qui fait imaginer, admirer, s'époustoufler, savoir et, peut être, ce qui met simplement la question métaphysique des choses et des existences en vibration...

Le dôme est là !

Le dôme des essais à venir est trouvé ! Il est magnifique. 

Premières explorations vidéo et ombre prévues pour juin, mais celui-ci sera utilisé au préalable pour des essais de disposition scénique et de son, notamment la multi-diffusion. 

Cette multi-diffusion étant perçue non pas comme un simple effet mais comme un véritable transport de l'auditeur dans l'endroit de la source sonore ; c'est donc d'essais de captation à multiples canaux tous azimuts et de diffusion à 8 voix la plus fidèle possible dont il s'agit.

CosmoPlanète ! en route pour 2018.

La tournée des productions avec Claire Girod commence et les rencontres aussi techniques qu'humaines se mettent en place. 

Philippe Sidre - TGP de Frouard (info) soutiendra donc le projet pour une coproduction qui verra sans doute des actions artistiques intermédiaires se developper (qui sait ? une observation sonore du ciel de Nancy agrémentée d'explications et de divagations d'un astronome serait une belle soirée).

Journée ensoleillée.

3 octobre 2016 : naissance d'une Compagnie

Qui dit naissance d'une "compagnie" dit définition de ses attentes et des ses paris, des enthousiasmes et des ambitions poétiques qui l'anime et lui donne cette envie singulière à inventer.

"Créée en octobre 2016, voilà un objet identifié comme poursuivant un idéal. Celui de mettre à jour ce désir d''aventure qui anime les navigateurs.

Les navigateurs ?
Les explorateurs, les découvreurs, les poètes et les scientifiques, les passionnés et l'homme de la rue, l'astronaute comme l'Argonaute !

C'est étrange ce qui sommeil en nous et se réveil vif et brulant, ce besoin, cette envie de bouger, de découvrir de comprendre le noir de l'étoile ou l'atome des matières mobiles.  Découvrir... amoureux de cette exclusivité merveilleuse comme un Némo hors-temps, et raconter, faire vivre, imaginer comme un Jules Verne universel.

Voilà les hommes et les femmes dépassant les frontières, osant leur vie et leur illusions, se nourrissant d'un fol espoir, d'une ivresse joyeuse et déraisonnable, les voici cherchant l'essence de ce qu'ils sont et de ce qu'ils pourraient peut être devenir.

Explorer.
Chercher, comprendre. L'Odyssée bien sur ! Celle d'Ulysse ou celle de Colomb pour une Amérique chimérique mais tellement ancrée dans l'intuition non pas de trouver mais de devoir oser traverser. Pour la Lune et cet exploit énormément technique mais si immensément humain (Fellini lui-même l'avait capturé, Cyrano lui l'a regardait, complice sur Terre), ou pour le fonctionnement intime de la matière ou les perspectives de l'infiniment grand qui dévoilent les origines en remontant le temps.

Les voici donc ces Hommes, à répondre à l'appel fou d'essayer de savoir, de voir et de connaitre, à tenter l'inconnu, à déshabiller l'inaccessible étoile.

Zero G est une compagnie artistique. Car derrière ces exploits technologiques ou scientifiques, réside tout d'abord une expédition intérieur, intime, vibrante. Une expédition poétique du sensible, cette énergie, ce désir vivant qui guide les espoirs, les rêves et les utopies.



Zero G ne veut pas rendre compte d'une actualité prosaïque des sciences ou des conquêtes techniques, elle veut toucher et faire toucher l'invisible force de l'esprit, du corps et des sens qui pousse à aller "là-bas", à franchir la frontière des connaissances et des certitudes.

Oser partir, lever les voiles, pousser le bouchon, tout parier sur ce qui est devant, sur ce qui n'est pas pas connu ; "tenir le pas gagné", cher à l'éternel Arthur Rimbaud."