CosmoPlanète ! - création 2018









Aux origines de CosmoPlanète !


L’expédition, l’exploration, le lointain, l’inconnu, les mystères, cet infini que l’on aimerait toucher et comprendre, et le Pourquoi pas ? du nom du bateau de Charcot, explorateur polaire Français du 19 ème siècle. Tous ces mots, toutes ces notions touchent à une nécessité, une envie folle, un désir impérieux d’aller de l’avant, de découvrir et de parcourir les Terra Incognita

Ce fut l’Amérique un jour, les terres lointaines parcourues par les Vikings un autre, les missions Appolo et la Lune il n'y a pas si longtemps, les sondes aux images inouïes, les comètes, Rosetta, les planètes parcourues de robots et de rovers, ce fut Mars, Venus, Titan et tous ces endroits mystérieux, attractifs, inconnus qui ont attirés, magnétisés les explorateurs, les scientifiques, les poètes et les hommes et femmes passionnés de découverte. 


La vie pour découvrir quoi ?


L’ailleurs. 





Mais au fond, il ne s’agit pas seulement d’aventure et d’expéditions. 
Ce désir qui pousse à oser, à se jeter dans le vide et l’immensité, nait d’une question fondamentale et permanente sur la nature et le futur de l’Humanité. Qui sommes-nous, où allons-nous, d’où venons-nous… que peut-on réellement savoir de tout cela ?


Mais alors que l’on pourrait n’y voir qu’un défi technique ou scientifique à relever, en vérité surgit la certitude que ce désir n’est pas qu’une histoire de Caravelle ou de vaisseau lancé à la poursuite de réponses filantes. Ce désir brulant, irrépressible, est un désir poétique, profondément humain, enthousiaste et désespéré, une nécessité intime et féroce de sentir ce qui nous fait sur-vivre au néant. 


Et voilà que soudain cette question revêt tout l’attrait de l’art, de la poésie, des intimités à aller étudier. 
Et voilà que soudain l’émotion d’un spectacle se présente comme l’outil pouvant nous aider à ressentir ces questions vertigineuses sur l’infiniment petit et l’infiniment grand, sur le temps, sur la minuscule présence de notre existence.

Comme Aimé Césaire titrait son recueil de poésie « les armes merveilleuses », CosmoPlanète ! se veut une sensation merveilleuse au service d’un voyage sur le dos de ce désir sauvage et terriblement humain de découvrir et d’explorer.





CosmoPlanète !, le spectacle


La poésie de l’ignorance. L’enthousiasme de l’envie. Ce qui anime, ce regard vers là-bas.

Voilà ce qui va guider les propos de ce spectacle. Une mise en lumière des imaginations extraordinaires qui surgissent lorsque l’on arrive à la frontière. Frontière de la connaissance du scientifique, frontière des idées du quidam, simple curieux. 

Une synchronisation des esprits dans le dessin de ce qu’il ne connait pas.


CosmoPlanète ! ne sera pas une histoire à proprement parler, mais une immersion dans ce désir qui pousse à chercher. 
Un recueil de reportages, d’images de lieux scientifiques ou non, une promenade faite d’ombres projetées, une plongée dans les sensations physiques et les informations, dans les imaginations captées et les élans acoustiques.

CosmoPlanète ! sera ce doux voyage amoureux des expéditions vers l’inconnu. Ce sera un spectacle humaniste dans la mesure ou il met en lumière cette extraordinaire
désir positif d’explorer.



Pourquoi pas ?





Le planétarium, le dôme





Qui n’a pas pas senti cette sensation extraordinaire d’être projeté sous la voute étoilé d’un planétarium. 

Le dôme gonflable et portatif offre 90 places en immersion totale. Dans CosmoPlanète ! cette nuit artificielle sera la pièce la plus étonnante d’une scénographie sensorielle.

Au centre, comme un Totem, seront installés les deux musiciens, l’ombriste, le vidéaste. Tout autour, seront disposés la multi-diffusion acoustique et les transats des spectateurs-voyageurs pour une expédition qui donnera de la chair et de l’impression aux événements.





les événements sonores multi-diffusés


Le son pour nous est une matière mobile, dynamique, spatiale et physique. C’est un volume en vibration. Le faire rayonner ainsi de tous les horizons permet de lui redonner son sens le moins dénaturé. 

Il s’agit par ce procédé (qui ne sera pas conçu comme une illusion mais comme une tentative de restitution, notamment avec des captations in situ en plusieurs dimensions), de recréer une véritable immersion géographique. Déplacer l’auditeur sur le lieu acoustique plutôt que de ne produire qu’une simulation d’espace sonore.

On verra ainsi notre planétarium projeté au coeur d’un observatoire astronomique ou d’une forêt lumineuse, ou encore dans les espaces imaginés.






l’ombre, cette poésie


Histoire dans l’histoire, l’ombre parcourra le spectacle en glissant le long des parois de notre planétarium. C’est une approche archaïque de l’image, une fragilité à la puissance poétique forte. Le pendant de la technologie mis en oeuvre par ailleurs, l’écho des imaginaires intimes de chacun.
Cette ombre portée par un marionnettiste spécialiste retracera une Odyssée universelle, une quête hors temps. De Christophe Colomb à Neil Armstrong, de Copernic aux artistes paléolithiques, elle (comme un personnage à part entière) représentera toutes les histoires qui ont surgit du désir de découvrir et de comprendre.

Ce sera qui sait une Caravelle en partance, une fusée au décollage, un engin ou une capsule traversant les contrées, les espaces, les terra incognita, et les intérieurs poétiques d’une nature humaine qui cherche à percer les origines et les futurs. 

Ce sera surement l’émotion de ce qui meut ces expéditions et ses odyssées. Une approche délicate et fragile d’un désir tenace et résolu.





video immersion

Parfois, le simple fait de faire le noir et de voir apparaitre des points blancs de supposées étoiles tremblantes (de simples points blancs !) suffit à déclencher toute une sensation, toute une enfance.




Mais la vidéo projetée à 360° ne sera pas simplement une voute étoilée. Grands horizons contemplatifs, contre-plongées vertigineuses de forêts, lieux de science (des plans de carrelages de laboratoires à perte de vue, des objets d’inox tranchants, des tuyauteries indéchiffrables), elle se montrera comme une image abstraite, générique, une image à sensation plus qu’à narration. C’est une installation plastique, des trouvailles aux angles conceptuels qui jouent sur les matières les couleurs les froideurs ou les chaleurs d’endroits où s’exprime ce désir d’exploration.
Comprendre, chercher… et parfois s’appuyer sur ce qui est invisible, sur ce qui se défile au regard mais ce sent dans les atmosphères. 

C’est tout l’enjeu de ce media dans CosmoPlanète !. Une approche sensorielle, une navigation aux allures parfois d’inouïs et d’inconnus, d’étrangetés.







la « musique »


Oui il y aura de la musique « narrative », mais d’une extrême sobriété. Point de thèmes ou de chansons, ce ne seront ici que des transparences sonores, des  sons sans autre sens que l’émotion qu’ils génèrent, une abstraction au service d’une écoute sans code, sans référence musical. 

Ce n’est pas de sentiment dont il s’agit mais de sensation. 
Les larsens de la guitare préparée, matière essentielle, feront un pendant aux ondes électromagnétiques enregistrées par les sondes spatiales (Voyager 1&2 notamment) et les éléments électroacoustiques un jeu de miroir entre technologie et impression physique.




les reportages radiophoniques et visuels


Témoignages et paroles intimes, de scientifiques (astronomes, chercheur au LHC, physiciens), de quidam (l’enfant, l’homme et la femme de la rue), de philosophes…. avec ce point commun d’une recherche poétique ou objective sur le désir d’explorer, d’aller devant, de risquer sa vie pour ces hypothétiques découvertes et ces nouveautés. 

Ces interviews se voudront autant de points réalistes dans une géographie des imaginations et des savoirs sur le destin de l’humanité.






un peu d’audionaturalisme 


Garder du son l’abstraction naturelle, le plaisir d’une absence d’intention musicale comme John Cage aimait à le penser. Ces ondes électromagnétiques par exemple où l’on entends des couches de sons s’entremêler, évoluer, se confronter, de manière aléatoire, objectif, sans volonté de musique. Mais il y aura aussi des captations « naturelles », d’observatoires astronomiques, de natures sauvages, de lieux de science, d’environnements spatiaux, et ceci de la manière la plus réaliste possible.






une parole en l’air, sans histoire


Une parole métaphysique en quelque sorte, qui navigue entre les réflexions simples et les pensées spontanées, qui propose une réflexion sur le présent, sur une question intime, individuelle, personnelle face aux inconnus, aux immenses inconnus. 

Elle sera dites en direct, de manière neutre, elle racontera les intérieurs et les sensations. Elle ne sera pas une histoire si ce n’est celle du moment, si ce n’est celle des mots de l’instant…




La lumière…

300 000 km/s


… la voilà qui prend son temps, pour arriver, pour toucher les regards et les consciences


mais alors ?

d’aussi loin que tout ceci vienne, nous ne regardons que le passé, ce qui à été…


                                                             notre présent

                                              solitaire


notre présent, si seul



                                   notre seul et unique présent, au milieu de choses et d’êtres qui ne sont déjà plus ce qu’ils étaient…


            mais alors 


            nous vivons dans une immensité du temps qui à défilé, et seul notre mémoire et notre désir réunis les éphémères 

disparus






inspirations lointaines mais affectives






Nostalgie de la lumière, ce magnifique et sobre film de Patricio Guzmán, qui fait un lien entre les grands télescopes du Chili et leur recherche dans ce ciel passé (la lumière se déplacent à une vitesse constante, tout ce qui se voit n’est déjà plus ce qu’il est) et ces mères qui cherchent les ossements de leurs disparus (mémoire et traces passées) après la dictature de Pinochet dans le désert d’Atacama (où sont aussi les grands télescopes).



Les films de Terrence Malick bien sur, pour ces images contemplatives aux perspectives vertigineuses, pour le sens de l’histoire dans l’histoire et pour cette notion métaphysique de la condition d’Humain qui traverse toutes ses réalisations.


Les audionaturalistes, Bernie Kraus en tête, pour leur patience à explorer la nature en la photographiant de manière sonore et dynamique. Une épopée dans le son des choses, en sachant que parfois ces captations seront les uniques témoignages de ce qui aura disparu.


Le Golden Record, cet extraordinaire objet, un disque d’or où l’on a compilé ce qui représentait l’Humanité (des chants Papous au « Bonjour » Français) et qui a été envoyé avec les sondes Voyager 1 & 2 actuellement seuls objets humains à être sortis du système solaire. 






Les planétariums de l’enfance, ces endroits incroyables, où le simple fait de faire tomber artificiellement la nuit vous mets dans un état de disponibilité illimitée à la rêverie et au voyage.


Sur les Docks, belle émission de France Culture qui pêche avec bienveillance la parole de personnes et qui enregistre et fait sentir les lieux et les endroits en créant une atmosphère de curiosité et d’attention humaniste.





Moonwalk One, de Théo Kamecke sorti en 72, et qui dans un incroyable et inattendu film, met en avant des images d’archives de la conquête de la Lune par les missions Appolo, dans une oeuvre à l’abstraction graphique et à la narration conceptuelle aiguisée lui conférant une beauté plastique hors du commun et universelle.

Tous les blogs et autres revues passionnantes sur l’espace, la NASA et son site de communication efficace, le CNES, l’ESA et le suivi des astronautes sur l’ISS, Particle Fever au LHC, 



Le noir de l’étoile de Gerard Grisey, composition contemporaine sur les pulsars avec les percussions de Strasbourg qui mélange fascination astronomique et musique.

Les aventures du Prince Achmed de Lotte Reiniger (1926), pour son jeu de papier animé exceptionnel où la virtuosité côtoie l’inventivité et la poésie de l’ombre.





Equipe de création



Antoine Arlot

Conception et écriture du projet, mise en scène, textes poétiques et scientifiques, multi-diffusion et électroacoustique, textes voix off, voix narrative en direct, interviews radiophoniques, captation audio-naturalistes, saxophones.

Gabriel Fabing

Musicien guitariste, électroacoustique et multi-diffusion.

Florian Martin


Cinéaste et projection spécifique à 360°, vidéaste, interviews vidéo, captations.

L’ombriste


Conception, fabrication  et projection des ombres.

David Gallaire

Construction structure centrale (porte vidéo-projecteurs et ordinateurs).








CREATION prévue pour fin octobre 2018
suivez l’aventure CosmoPlanète! au jour le jour : http://compagniezerog.blogspot.fr











Directrice de Production
Claire Girod +33 (0)6 71 48 77 18
clairegirod.diff@gmail.com

Responsable artistique
Antoine Arlot +33 (0)6 33 21 34 94